Correction de l'exercice 3
Voilà ce qui m'est arrivé, reprit-il, mais laissez-moi d'abord
m'asseoir un moment, je suis fourbu, voyez-vous. Les
petites s'assirent en face de lui sur l'herbe du talus, et
Delphine prit la précaution de placer le panier entre ses
jambes. - Ah ! qu'il fait bon se reposer, soupira le chien.
Donc pour revenir à mon affaire, je vous dirai qu'avant d'être
aveugle moi-même, j'étais déjà au service d'un homme
aveugle. Hier encore cette ficelle que vous voyez pendre à
mon cou me servait à guider mon maître sur les routes, et je
comprends mieux, à présent, combien j'ai pu lui être utile. Je
le conduisais partout où les chemins sont les meilleurs et les
mieux fleuris d'aubépine.
Continue avec l'exercice 4 !